Les Ricochets sur le Blavet dans le Télégramme à Pontivy du 16 mars 2013...

par Vincent Lefèvre  -  18 Mars 2013, 16:39  -  #Actualité - Réactions !

Les Ricochets sur le Blavet...

16 mars 2013 - 1 réaction(s)

les élus restent au box ! Comme à chaque fois, les responsables de la Société des courses avaient invité les élus locaux à participer à leur assemblée générale et à partager le petit casse-croûte qui suit la réunion, vendredi dernier à l'hôtel Robic. Si, en période électorale, ils se bousculent généralement pour y participer, cette fois, pas un ne s'est déplacé ! Le député Jean-Pierre Le Roch, qui a déjà passé avec succès l'obstacle du scrutin et siège désormais au palais Bourbon (en haut, à gauche et près du radiateur !), est donc resté au box. Deux concurrents engagés dans la course d'obstacles des primaires du Parti socialiste, avaient visiblement d'autres obligations et se sont excusés. L'un, l'adjoint aux sports, Jean-Jacques Parmentier a déjà franchi le premier obstacle des tribunes, en déclarant publiquement sa candidature. L'autre, notre bon maire, Henri Le Dorze, hésite encore à le franchir et à rempiler pour un nouveau mandat. Mais s'agit-il d'un refus devant l'obstacle ou la peur d'une éventuelle chute en cas de tentative ? Tic et tac dans la course... Deux adjoints au maire n'avaient pas été invités à cette assemblée générale de la société des courses, Tic et Tac, alias Daniel Le Couviour, adjoint aux finances, et Christophe Marchand, adjoint à la culture. Et pourtant, s'ils avaient été conviés, ces deux-là auraient très certainement honoré l'invitation. Depuis le début de l'année, c'est en effet le mors aux dents, que les deux élus socialistes se sont lancés dans la course à l'investiture de la tête de liste pour les prochaines élections municipales. Si l'un tient visiblement la corde, l'autre n'est pas pour autant distancé... Le poteau d'arrivée est encore loin et les deux cavaliers vont encore devoir cravacher pour convaincre les 28 parieurs de la section locale du PS. Lors d'une élection primaire programmée pour le mois de mai prochain, c'est à ces derniers qu'il appartiendra de décider derrière quelle casaque ils souhaitent se ranger. Pour Kério... C'est combien ? C'est une évidence, le conseil régional ne ménage pas ses efforts pour tenter de désenclaver le Centre-Bretagne ! Oh, bien sûr, il privilégie toujours, politiquement et financièrement, la ligne à très grande vitesse vers la capitale plutôt que la remise en fonction de la ligne de chemin fer, entre la côte nord et la côte sud de la Bretagne. N'empêche, depuis le début du mois de mars, cette collectivité qui gère également les lignes régionales de car, reliant Saint-Brieuc à Vannes et Lorient, vient de mettre en place un nouvel arrêt à Kério. Enfin, pas très longtemps tout de même puisque le contentieux entre l'hôpital et la communauté de communes bloque toujours l'installation d'un abri de bus ! Si le détour peut s'avérer champêtre pour les voyageurs, on déconseille toutefois aux Pontivyens de l'utiliser pour se rendre au centre hospitalier. Le ticket est facturé 1,70 €, alors que le réseau local du Pondibus offre le même service au prix de 1 € ! Exposition de reliques À l'heure où les archevêques, regroupés dans la chapelle Sixtine de Rome, votaient pour élire un nouveau pape, la cité pontivyenne vivait également un grand moment de foi. Pendant deux jours, cette semaine, la basilique Notre-Dame-de-Joie a en effet accueilli « les reliques des Bienheureux Louis et Zélie Martin ». Un couple qui vécu au XIXe siècle à Alençon, dans l'Orne, forcément inconnu de la majorité des mécréants. Il le devient sans doute un peu moins lorsqu'on précise qu'il s'agit des parents de Thérèse de Lisieux. On savait déjà, que les reliques (du latin reliquiae, « restes »), d'un personnage saint étaient régulièrement exposées dans les églises. On ignorait en revanche que celles de ses parents l'étaient aussi ! Ça multiplie sacrément le nombre potentiel d'expositions et, avec un peu de communication, ça pourrait même concurrencer l'exposition locale et estivale bien connue, l'Art dans les chapelles. Rideau de fer Lors de cette assemblée de la Société des courses, un débat s'est engagé sur les nécessaires règles de sécurité à respecter, lors des réunions. Mais comment éviter que des personnes qui n'ont rien à y faire, pénètrent sur la piste une fois que la course est lancée ? « On ne va tout de même pas ériger un grillage de trois mètres de haut devant les tribunes, comme en Tchécoslovaquie », s'est insurgé un commissaire. Dans l'assemblée, les sourires étaient un peu pincés... Mais personne n'a toutefois osé précisé à ce géographe émérite que cette ancienne démocratie populaire avait été rayé de la carte, il y a plus de 20 ans, et remplacé la République tchèque et la Slovaquie. Quand à la possible édification d'un nouveau rideau de fer (l'ancien ayant été, lui aussi, démantelé...), les responsables ont préféré opter pour une politique de la détente et privilégier la coexistence pacifique entre les hommes et les chevaux ! Branche cassée Développement durable, protection de l'environnement et valorisation des filières courtes... La filière bois-énergie, qui est en train de se mettre en place dans le pays de Pontivy, bénéficie assurément de nombreux atouts pour se développer. D'ailleurs tout le monde semble y croire puisqu'une Société coopérative d'intérêt collectif (SCIC), regroupant des institutionnels, des professionnels et mêmes des particuliers va bientôt être constituée. L'autre jour, à Gueltas, une réunion d'information a même été organisée pour présenter une structure qui entend valoriser les haies de bocage en produisant du bois de chauffage et apporter un complément de revenu aux agriculteurs. L'objectif visait également à inciter tous ceux qui le souhaitent à entrer dans le capital. Sauf que certains agriculteurs membres du dispositif, ont un peu plombé la réunion en estimant qu'ils n'étaient pas assez payés. Pas forcément le meilleur moyen d'attirer des investisseurs, mais sans doute efficace pour scier la branche sur laquelle ils viennent juste de s'asseoir ! Ligne jaune mais pas droite C'est un classique avec nos braves policiers municipaux. Ils profitent toujours de la baisse du nombre de places de stationnement pour verbaliser sans discernement. Alors forcément, avec la foire de mars, installée pendant trois semaines sur la Plaine, ils n'ont pas fait semblant. Cette année, leur tâche a en plus été facilitée par la mairie qui a décidé de multiplier les espaces désormais matérialisés par une ligne jaune, continue ou discontinue... On ne sait pas si la demande des élus a été précipitée ou si le chef de service s'est montré un peu trop zélé ? Mais force est de constater que le travail n'a pas été très soigné. Que le contribuable se rassure, le coût financier de la peinture gaspillée sera très vite compensé par de nouveaux et nombreux PV ! S'agissant du doublement de la ligne (photo ci-dessus), dans une rue à sens unique où le stationnement est impossible sans bloquer la circulation, on n'en comprend en revanche toujours pas la signification ?

1 réaction

  • défic
    Bien écrit...
    Bonjour,
    votre analyse " teintée d'humour "aurait bien sa place sur mon blog , qu'en pensez-vous ?

 

accueil expo nouveau regard sur l'histoire

 

voilà qui est fait...

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