"Ouigo" les nouveaux TGV low cost de la SNCF roulent pour la première fois aujourd'hui. Ils vont relier Marne-la-Vallée en région parisienne à Lyon, Marseille et Montpellier. De son côté, Air France a lancé "HOP !" sa nouvelle compagnie régionale.
La SNCF et Air France ont fini par céder au low cost. L'objectif de la SNCF est de relancer l'activité TGV qui est ralentie depuis la mi 2012 et conquérir de nouveau clients, avec des tarifs très attractifs. Air France veut relancer son activité moyen-courrier et contrer les offres des compagnies à bas coûts.
"Le low cost est un produit simplifié à l'extrême, dont on garde le strict minimum", explique Emmanuel Combe, Vice-président de l'Autorité de la concurrence, professeur à l'université Paris I (Panthéon Sorbonne). "On peut vendre et produire pas cher sans être low cost. C'est le symptôme de nouveaux comportements, du refus de promesses non tenues et de liberté."
La qualité
Il faut distinguer deux choses dans la qualité : la qualité accessoire et la qualité essentielle.
"La première chose que vous demandez à un avion c'est la sécurité, ensuite c'est la ponctualité, c'est la qualité essentielle, non négociable. La qualité accessoire, on enlève les options, libre aux consommateurs de les mettre ou pas", explique Emmanuel Combe.
La démocratisation de l'accès
Pour Emmanuel Combe, le low cost permet à des personnes qui n'y avaient pas accès auparavant de profiter du TGV ou de l'avion. "Il s'agit de faire venir au train des gens qui n'y allaient pas. C'est exactement ce qui s'est passé dans le transport aérien. Le low cost est une forme de démocratisation dans l'accès au marché. De là à dire que c'est la solution à tout non, mais il ne faut pas sous-estimer les marges de manœuvre qu'il donne."
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