une nouvelle partie de jeu de Société débute maintenant !
Saint-Gérand, lieu-dit Kersignal, le 3 septembre 2016
Bonjour à tous ! Comme je l’ai expliqué aux premières personnes à qui j’ai proposé de bloquer la date d’aujourd’hui, pour à la fois marquer mes 60 ans et ma sortie de l’Active, il y avait au moins 2 scénarios possibles pour l’annoncer à un plus grand nombre de personnes en même temps… Nous avons donc choisi de le faire ici à Saint-Gérand aujourd’hui et de vous inviter ; vous vous êtes déplacés, je vous remercie ! Vous savez tous plus ou moins, vous avec qui j’ai eu l’occasion de parler depuis 2005 ou 2006 qu’il y a des abeilles ici à Kersignal qui viennent et qui s’en vont ; il y a aussi des idées qui « bourdonnent » ; des abeilles vivantes sauvages sont rentrées en mai dernier sous le toit, les coquines : si vous voulez partir avec, je vous les donne ; il y a aussi des éoliennes : nous y reviendrons ! Elles, je les garde !
J’ai pensé aussi, selon ma logique, en préparant cette journée que vous seriez d’accord pour entendre quelques-unes de mes confidences sur ma vie dans le transport frigo, depuis 20 ans… j’ai donc rempli 6 feuilles de papier que je vais lire devant vous maintenant ; l’acceptez-vous ? Donc un peu de ma vie d’avant, maintenant, très vite, 60 ans en 6 pages : difficile de faire plus court !
Quand je suis arrivé sur les terres de Beauce, dans l’état civil du département du Loiret c’est écrit, ce fût sur la commune de Huêtre le 11 juillet 1956, fils de Françoise et Marcel : certains les ont rencontrés ici… J'étais naturellement bien loin de pouvoir imaginer ce jour-là que je me retrouverais, au bord du canal de Nantes à Brest 60 ans plus tard en train de vous accueillir sur « ma terre », en Bretagne ;-).
Par contre le 15 avril 1996 à Saint-Gonnery, quand j’ai signé mon 2ème contrat d’embauche dans la même entreprise, juste à côté d’ici, chez Postic ;-) en répondant quelques jours après à l’appel téléphonique de Monsieur Martial reçu à Vannes, là ça pouvait s’imaginer plus logiquement, sans naturellement pouvoir prévoir la date, et encore moins le lieu ; je vais vous expliquer comment ça a fonctionné pour moi depuis…
Pour travailler dans le transport, pour certains plus que pour d’autres selon les postes occupés, il faut quand même apprendre un minimum de la profession ; pour être chauffeur longue distance, il est nécessaire au moins de posséder les permis poids lourds… Vous qui comme moi les possédez, vous savez bien qu’il y a eu un avant !
Mes convictions de 1994 et des envies bien logiques de réussir une Nième reconversion, plus un peu de volonté pour entrer dans ce nouveau secteur d’activité professionnel , c’est selon, ont fait qu’en tout début de cette année-là j’ai pris la décision de le faire, en candidat libre. J’étais rentré quelques mois plus tôt d’une expérience bien ratée en Polynésie.
Pour me mettre à fond dans le métier, je décidais aussi au moment du choix de m’atteler à la préparation par correspondance à l’examen pour obtenir la Capacité de transports routiers de marchandises, et peut-être un jour gravir des marches, après avoir appris à bien monter dans les cabines et dans redescendre, dans la hiérarchie d’une entreprise… Là ça partait mal pour cette idée dans celle où j’allais signer mon contrat de travail, vous comprendrez un peu plus loin pourquoi…
Revenons en arrière maintenant, ça va peut-être vous paraitre loin, quelques années avant mon année 1, soit vers 1946 ; l’histoire de l’entreprise dont je vous parle aujourd’hui a débuté cette année-là dans l’histoire locale et ensuite dans la vie économique de la Bretagne, son année 1. C’est donc cette année-là qu’est née une entreprise familiale, à quelques kilomètres d’ici, à Neulliac. Le chef de la famille avait alors décidé de transporter du charbon pour approvisionner des gens d’ici. Plus tard, une « immense forteresse » allait s’édifier dans le temps, à Pontivy, par la volonté successive de deux hommes, le premier cité à l’instant et le fils, et plus tard avec celle d’un troisième, doué lui d’un « Esprit particulièrement visionnaire » ;-) Dès 1962, 5 camions vont rouler pour cette Entreprise et transporter aussi des fruits et des légumes et d’autres marchandises industrielles. La photo d’un des premiers véhicules est là qui l’atteste bien. C’est un peu plus tard, vers 1968, que serait arrivé le premier Camion Frigo sur le parking de l’entreprise, et c’est donc à cette époque aussi, probablement, pour le propriétaire, la naissance de nouvelles ambitions comptables… une logique commerciale classique !
De mon côté, pour suivre une chronologie nécessaire ce matin, ma 1ère entrée au lycée en 1972, s’est faite en mode séjour pension complète à Orléans ; pour occuper le temps libre des jeudis des clubs étaient ouverts à tous ; j’ai alors choisi photo, Archéo. et échecs. Et c’est donc au cours de prospections de surface sur des terres là-bas, souvent le samedi après-midi, que j’ai découvert quelques objets en silex local datant de la préhistoire… Un drôle de truc allait donc m’amener à travailler pour préparer mon avenir en travaillant aussi à ce qui s’était passé avant ;-), j’ai eu parfois un peu de mal depuis…
En Juin 1974 j’obtiens un BTH à Clermont-Ferrand ; je vais donc pouvoir commencer « ma vie active », faire des choix professionnels, comme les autres avant moi, sans en connaitre évidemment le bout, vivre un peu aussi à côté : le bout est arrivé, c’est maintenant ! 42 années de services ont été comptabilisées par Carsat Bretagne qui se sont déroulées en activités diverses et variées, avec des rémunérations plus ou moins hautes ou basses, selon les choix, et parfois sans rien, hummm pas souvent… J’ai eu alors la possibilité de travailler dès juillet de cette année-là dans un Casino, oui un vrai, peut-être 1 présage pour ce qui suivrait ? ; C’était à Enghien les Bains : mais la fermeture était programmée 6 mois après, pour le temps de la saison d’hiver… ? J’ai pris quand-même, fallait bien débuter ! Et j’allais ainsi apprendre à vivre près de la Capitale…
Courant janvier 1975 j’obtiens mon premier permis de conduire ; j’achète aussitôt ma première voiture… Elle va rester au garage, peu de temps après par obligation, puisque je choisis presqu’au même moment d’aller signer un contrat d’embauche, pré-réservé par correspondance, à Marseille… Vous avez probablement appris dans votre vie, comme moi je pense, que ce n’est qu’une fois qu’1 choix a été fait que l’on peut savoir vraiment s’il a été bon ou… moins bon ! Fils d’agriculteur à l’époque ;-), de la petite Beauce Je partais réaliser mon 1er grand défi, faire des croisières ; j’allais donc prendre le train…. pour embarquer dans la foulée sur le Paquebot Mermoz en escale à Cannes et entamer ainsi, à ma cadence et celle des escales, la découverte par la mer du Monde et apprendre à vivre ainsi avec d’autres, ailleurs, et autrement !
En 1976, la petite entreprise de transport de fruits et de légumes et de marchandises industrielles, devenue frigorifique familiale dont j’ai aussi commencé à vous raconter l’histoire, devient alors « Société Anonyme à Responsabilité limitée » immatriculée dans le Morbihan ; elle vit à Pontivy et grandit… Cette année-là, je dois partir faire mon service militaire et remplir mon devoir de citoyen français de sexe masculin ; mécontent, c’était classique à l’époque, je le suis moins quand on me donne l’affectation : ce sera à bord du Porte-Hélicoptères Jeanne D’Arc, pour un beau et riche programme de navigation… J’ai embarqué à Toulon ; La vie à bord fût un peu compliquée parfois, souvent même, pour le joueur d’échecs que j’étais devenu, et que je suis encore, surtout quand la mer bougeait fort… 80 dans la chambre à l’avant… sur 3 hauteurs de couchettes !
Bien plus tard, après avoir repris la vie active en France et fait d’autres choix, c’est vers 1988, que je changeais d'orientation dans mon travail ; mon choix se portait alors vers un 2ème secteur d’activité professionnelle qui pourrait lui me permettre de vivre autrement, d’apprendre, et tenter d’utiliser à mon profit des techniques commerciales nouvelles et ainsi m’ouvrir des possibilités vers de nouveaux marchés.
C’est cette année-là, je l’ai lu aussi en préparant ce dossier, que la SARl de Pontivy devient Société Anonyme au capital de 250 000 FF, dans les mêmes locaux ; là débute l’hyperactivité de la Direction, ça recrute fort alors… Une forteresse grandit et s’impose bien dans son secteur d’activité : le transport frigo…, je vous l’avais annoncé : je vous en dirai un peu plus après. De mon côté, tout en travaillant, j’ai alterné d’autres séances de cours suivis de périodes d’application durant mes temps libres, je lisais aussi ; j’essayais alors de m’intéresser à une autre manière d’organiser le fonctionnement de ma vie ; A 32 ans, j’ai fait connaissance avec une « Théorie de construction de Pyramide «, née officiellement aussi vers 1954, et traitant de la vie personnelle des gens ; c’est un autre truc qui m’a plu et je suis arrivé assez vite à mon goût, à en comprendre le sens… Je vous ai parlé « esprit Casino » au début ; eh bien il existe une quasi-certitude, dans la construction de cet édifice-là et donc une affirmation : « quelles que soient leurs origines géographiques dans le monde, les gens fonctionneraient selon les mêmes principes ». J’ose aborder ce sujet devant vous aujourd’hui, rapidement, ça m’a servi pour ce qui suit, c’est à connaitre !
A Pontivy, ça remuait beaucoup, et c’était visible ailleurs sur d’autres terres de la Région Bretagne ; le « Seigneur » d’ici, avec la concurrence autour, celui dont je vous raconte l’histoire, le gestionnaire de l’»af-forteresse « (contraction de affaire et forteresse) à l’époque, le 2ème homme dans mon récit, est lui hyper actif. Il ouvre donc un nouvel établissement à Servon S/ vilaine ; Il va pouvoir augmenter ainsi son potentiel d’Anonymat en développant des recrutements et bien sûr des licenciements ; le contingent des troupes disponibles à son service grossissait de jour en jour moyennant rémunération, le minimum c’était la règle, pour le plus grand nombre. Lui, il allait avancer ainsi sur le chemin de la conquête matérielle, avec des camions, des camions, des semi-remorques avec son nom dessus quand-même, et le tout en blanc !
Créateur d’emplois devant le commun, il a été parfois Bienfaiteur public, si si je l’ai lu aussi dans l’histoire de clubs de foot locaux, avant de remplir cette 3ème page, avec les comptes de l’entreprise… Une 2ème pensée pour mes éoliennes !
Avançant dans mon histoire devant vous, c’est maintenant le moment que je choisis, puisqu’en commençant mon récit et celui des Transports Postic Alain j’ai évoqué un retour en avion, de vous parler rapidement des raisons de mon départ vers le Pacifique Sud. Quelques personnes présentes ici s’en souviennent probablement vaguement ; pour d’autres avec qui j’ai travaillé, elles connaissent en gros cet épisode de ma vie… Un peu avant donc ce début 1992, progressivement, j’avais glissé dans une sorte d’abîme personnel, un grand trou noir sans issue ! Une « fuite donc », ou ce qu’ont pu en dire certains, allait s’organiser pour aller voir ailleurs comment ça se passait pour rebondir maintenant et enfin réussir ; j’avais fait escale par-là jadis… C’était donc un peu loin, j’allais tenter l’opération quand-même ! Fallait-il l’oser, un truc de Casino encore ;-) Il y avait eu un peu de préparation avant, une certaine logique dans ma démarche ; alors juste avant le décollage, en franchissant la porte vitrée je faisais ce constat : plus rien des 40m3 à transporter lors du dernier déménagement en famille quelques années avant en arrivant à Vannes ; maintenant seul le sac à dos est à porter pour franchir la barrière et rejoindre l'avion. Il contient le minimum d'affaires de voyages habituelles, l’historique d’un » paquet de dettes en souffrance » dans la poche arrière droite du pantalon, façon de décrire, la même que celle du passeport, comme jadis marin en escale ; il me le fallait pour conserver au minimum la trace aussi au-cas où, un sens lors d’un éventuel retour...
Jusque-là, je consultais régulièrement mon Larousse classique, un truc appris au lycée ; je viens de le faire encore à plusieurs reprises en rédigeant ces pages et j’ai repris une citation qui avait fini de me décider au départ : « Pour atteindre à la vérité, il faut une fois dans sa vie au moins se défaire de toutes les opinions que l’on a reçues et reconstruire de nouveau… ». Je choisissais de le faire, alors j’ai essayé…
De retour donc début 1993, je vous l’annonçais au début, une "nouvelle conquête territoriale" permettait à l’homme n°2 dans l'affaire familiale depuis 1948 qui était devenue Anonyme grand modèle, cette année-là, de prospérer plus et d'ouvrir un nouvel établissement pour recruter d'autres « clefs », d’autres « contacts » locaux » à Carvin ; de mon côté j'étais accueilli à ma descente d'avion, par des gens bien « hospitaliers », sans qui il me serait probablement impossible de vous proposer cette journée. On m'a offert l'hébergement à Vannes dès ce dernier débarquement réalisé, et un peu plus tard dans la proche banlieue, au bord du golfe, à Séné. J’ai alors essayé plusieurs trucs pour repartir au travail, avec mes acquis ; plus besoin de passeport, mais ce qui l’accompagnait dans la poche est vite ressorti comme prioritaire… C'est donc vers cette période que sont nés en même temps, pour moi, 1 choix et 1 engagement, mon défi : devenir chauffeur routier et commencer à construire en marge, sans en parler trop évidemment, « ma Pyramide » ;-). Je le ferai juste selon mes besoins ; elle me permettra de vivre et de grandir un peu, si possible, d’année en année pour atteindre le bout dans notre société ; c’est le même que celui que j’évoquais au début… Vous me suivez encore ?
Je décidais alors d’aller rouler à l'international en frigo ; j'aimais voyager, découvrir : j’irais bien jusqu’à Moscou, et repasser à des endroits d’Escales quand je naviguais… Pour les permis ? : Il n'y a qu'à les passer, facile probablement puisque beaucoup d’autres l’ont fait avant moi… Je dois pouvoir le faire vite puisque la filière est porteuse au départ de la Bretagne, de Vannes ou de Pontivy, une intuition !, et le temps presse ;-) Bon chose dite, chose aussitôt faite, enfin presque, et c’est au printemps 1995 donc que j'ai été embauché pour la première fois par Monsieur M…… avec le coefficient 150 M, à l'essai à « double-sens » : si je fais l'affaire je pourrais rester, mais si de mon côté je trouve un poste à l'Inter, je quitterais : d'accord ! Peu de temps après j’ai trouvé pour l’international alors j’ai quitté pour aller rouler en Pologne, Hongrie et aussi ailleurs en Europe, pour d'autres « Seigneurs locaux », ceux qui mettent leur nom sur les véhicules, et parfois ces noms inscrits sont ceux d’autres personnes… Sur la route, j’ai roulé nuis et jours, jamais jusqu'à Moscou... !
L’homme et la machine, et si tu n’as pas ce que tu aimes, aime ce que tu as !
Le 15 avril 1996, je vous ai résumé plus haut les circonstances, je repartais chauffeur au coefficient 150 M chez Tansports Postic Alain à Saint-Gonnery ;
Les règles et les consignes dans l’ »Af-forteresse familiale » déjà citée, qui était devenue encore plus Anonyme depuis son déménagement, étaient transmises oralement par des « sous-officiers fidèles, de chez fidèles » depuis des années, 2 ou 3 guère plus, dont le principal a été cité ici, il le fallait bien, 2 fois déjà ; quelques documents rédigés existaient bien sûr, parfois affichés, et il y avait aussi des concours d’humeur ;-), pour les intervenants à la direction des affaires, un peu selon la météo probablement et beaucoup avec la charge de travail de chacun… Rapidement, selon mon schéma de « construction de pyramide » en parallèle à mon emploi, j’ai compris que le vivre ensemble serait compliqué, surtout pendant le travail… Je me suis alors fixé une trame « déontologie perso », intime parfois ; rapidement alors j’ai remis en première page dans mon » lot de bord » une règle de navigation à la voile que j’ai bien aimée : « pour le marin qui sait où il va, il y a toujours un vent favorable ». Ici ça a fonctionné, ça m’a servi ;-) ! Début 1998, un choix dans l’ histoire du marin qui se souvient, j’ai décidé d’adhérer à une petite association créée depuis peu dans l’entreprise par 2 ou 3 salariés, qui proposait des livres et des conseils en cas de besoin ; j’ai donc été rapidement intéressé puisque ça rentrait bien dans ma construction, en duo avec l’emploi ; ce fût aussi une bonne manière de suivre de près les modifications dans les règles de fonctionnement de l’établissement…
Peu de temps après j’ai commencé à entendre une rumeur, surprenante, voire presque incompréhensible au fils de paysan du Loiret… Et un jour, c’est la « Découverte », dans une publication rédigée de sa main le 1er décembre 2000 : l'objet social officiel pour qui je travaille depuis 1996 a à sa tête maintenant un autre nom, celui d’un 3ème Homme qui a un véritable »Esprit Visionnaire » ; c’est lui le nouveau Président Directeur Général de Transports POSTIC Alain, à Saint-Gonnery. Je me suis Installé ici à Saint-Gérand, au cas où ?, juste après la signature transparente devant notaire et l’obtention d’un petit crédit à rembourser à la banque… Des abeilles vivaient déjà-là aussi ! En 2000, j’ai couru le 1er marathon à Vannes, avec le maillot que je porte aujourd’hui, 4h 32’ : ça semblait bien se passer pour les premiers pas de « ma pyramide » puisque je roulais, sans trop me faire remarquer, quoique ????
Après des années en transport frigorifique national ça alors changé pour Lefèvre, peu à peu en raison de certaines Humeurs évoquées plus haut probablement, changement de météo locale aussi ?… Alors j’ai logiquement adapté mes règles à celles entrant en vigueur dans l’entreprise : embaucher et licencier, vous vous souvenez, et comme une troisième méthode se mettait en place aussi, vous le savez comme moi vous qui y travaillé encore, j’ai choisi de tenir avec les miennes… Je les résume maintenant en quelques mots devant vous : « écouter, parler le moins possible, comprendre vite, agir en silence, ou attendre, Compenser, respirer avant de franchir la grille un jour sur 2, les premières années…
Devenue en 2005 SAS, l’ »Esprit visionnaire « devenait seul décideur et maître, de l’Entreprise Transports Postic Alain ; je suis alors devenu comme mes collègues 1 matricule, le 104 ; mes rêves de formation ou d’autre promotion interne un peu logiques en raison de certaines connaissances acquises depuis la 2ème embauche comme grimper ou descendre les marches des cabines, se sont évanouis… De 2 ou 3 autres associations sont alors nées dans l’entreprise, je suis resté fidèle à la première…
Depuis 2009 aussi, pour tenir mon cap, et rembourser mes dernières dettes , c’est chaque matin que je franchis la grille ! Et je suis demeuré, au fond de moi, le Vincent Lefèvre originaire du Loiret, né le…, fils de, vous connaissez ! Le vent, comme pour le marin à la voile à une certaine époque, me parle toujours en silence ! Maintenant les dates peuvent se chevaucher, le stricte nécessaire a été fait pour ma construction…
En 2005, ou juste un peu avant, j’ai commencé à construire des trucs comme ceux que vous voyez à côté de moi, avec des bouteilles en plastique, pour montrer aux passants en façade, un mode de communication appris aussi, qu’il se passe des choses-là avec les bourdons et les abeilles, au bord de l’eau, et qu’il y a bien une vie en dehors du travail ! Mon goût pour la navigation, faute d’avoir pu jusqu’à maintenant le revivre vraiment à bord d’un grand bateau, s’est développé sur Internet depuis 2010…
A Saint-Gonnery en Décembre 2010, l »’Esprit visionnaire » lui nous a fait un Show « Géant » dans la grande salle communale, en présence de la plupart des matricules de sa SAS hommes et femmes, avec la presse, et celle bien amicale du futur député de la circonscription…
Je vais revenir maintenant un peu à la vie au travail à l’époque , j’en suis presque sorti déjà ;-) ; à mon goût il se passait des choses vraiment «obscures », pour les salariés, et de plus en plus, chezTransport POSTIC Alain ; en 2013, pour les élections professionnelles, et pour la première fois j’ai mis mon nom sur la liste des candidats pour prétendre à un mandat au Comité d’Entreprise, catégorie suppléant : voir, écouter, savoir et comprendre ce qui se dit…
Elu, c’est à l’été 2014, que je suis devenu titulaire et le dépôt de bilan m’a été annoncé début novembre, par téléphone, vers 21h ; La grille de retour avait été franchie plus tôt pour cette journée-là… En décembre 2015 l’activité de Transports Postic Alain pouvait continuer : l’ »Esprit visionnaire » est devenu Président SASU, pour continuer paisiblement sa belle navigation, semble-t-il, sur des eaux sombres dans le marché du transport de marchandises en température dirigée…
Quelques réflexions d’actualité maintenant, un avis et un ressenti : nous pourrons échanger lors du pot tout à l’heure ;
Les derniers jeux olympiques à Rio nous ont fait voir bien des déceptions ressenties aussi par des hommes et des femmes qui malgré leur travail pendant 4 ans pour tenter d’atteindre au plus haut de leur spécialité respective ont échoué ; bien des commentaires du style il y a qu’à… ont été prononcés par certaines et certains qui parlaient, hors des compétitions… Juste à côté d’ici, d’où viennent les bruits gênants, il y a une voie de circulation routière ; cette voie était connue sur la carte de Cassini comme reliant Quiberon à Saint-Malo.. Pour celles et ceux qui connaissent les lieux, vous avez probablement remarqué, et pour les autres vous pourrez aller voir d’ici en direction de Saint-Malo… juste après le 2ème rond- point, depuis le 14 juin dernier qu’une enseigne a été installée en façade… Elle »pesait » dans la presse au moins 1300 salariés en décembre 2010 ; le 31 mai dernier nous étions 225 matricules à plein temps, dont 202 CDI… Quelle est donc la signification de cet affichage, après le dépôt de bilan de 2014…
Si vous continuez la route vers Saint-Gonnery, à 200 ou 300 m sur la gauche vous pourrez voir une espèce de musée de la SR en « décomposition » et où des tracteurs et des porteurs d’occasion ont choisi de s’installer… dans une volonté globale certaine de valoriser le territoire local sur les terres de Pontivy Communauté et la culture bretonne d’ici… Pour le 4ème homme, c’est celui qui vous parle, il a eu parfois des difficultés dans l’ entreprise depuis 1996 pour vivre ses passions et vivre son emploi, un peu comme pour ces derniers jeux, en raison de commentaires avisés de sportifs de la langue, dont certains de mes collègues, qui, et c’est bien le plus triste à mon avis, ont vu les choses se passer, et chacune ou chacun à sa manière, les a cautionné… Je tenais à retracer aujourd’hui une histoire commune, entre eux et moi ; j’ai ouvert depuis 2010 avec internet un nouveau livre avec les gens d’ici ; il va aussi se transformer en bandes dessinées maintenant… Où est le modèle ?
L’individu dans son environnement, une règle à méditer !
Alors, grâce à votre présence ici, et comme je l’ai indiqué dans mon invitation, mes actions sur Internet vont continuer et progresser, à ma cadence, et pour la navigation sur le canal aussi !
Merci de m’avoir écouté !
Rédaction terminée le 24 août 2016 vers 16h 58’, corrigée le jeudi 1er septembre 2016 !
La démarche est en cours aussi puisque la Carsat m'en a donné la possibilité... J'ai 1 peu de mal pour obtenir mes droits avec la complémentaire, semble-t-il, une histoire de photocopies et de présence dans l'emploi ? le dernier emploi, 20 ans quand-même semblerait me créer des difficultés : effet dépôt de bilan de l'employeur ou volonté d'ennuyer ?
Règles de participation : j'en ai appris quelques-unes au cours des années, à l'école déjà, à l'église paroissiale, et sur les routes et certains chemins autour de la planète, avec de nombreux maitres disponibles aptes à prodiguer conseils et encouragements , devant mener à la réussite voire au succès...
Nouveau Jeu de Société, ou...
Participation :
pour le 3 septembre prochain je lance dès maintenant des invitations... - Le blog de Vincent Lefèvre
à voir aussi !
des pages d'écriture en écho aux discours ambiants ! - Le blog de Vincent Lefèvre
http://www.vincentlefevre.info/2016/03/des-pages-d-ecriture-en-echo-aux-discours-ambiants.html
une suite logique dans ma démarche ! on peut en discuter ;-)
fait partie du nouveau Jeu ;-)