Au Pk 195, l'histoire de ses début, Dupont Pierre-Samuel...
..... Dupont s'est engoufré, en enfant de choeur, dans un malentendu. Il est parti là-bas, poussé << par le désir de voir si les lumières ne sont pas plus puissantes pour relever un Etat que les sabres, les canons et les troupes mercenaires, pour le mettre en lambeaux... Il ne sera point dit qu'un français, sorti de l'école des bons citoyens, et formé dans sa jeunesse à la défense de la liberté, ne soit pas prêt à périr pour elle >>. Mais on ne l'avait embauché que comme ingénieur d'une machine à fabriquer des contribuables.
Du côté français, il y avait profit à perfectionner les liens avec des pays comme la Pologne, où des denrées vitales pourrissaient sur place. les grains, l'eau-de-vie, en provenance de là-bas, malgré le coût du transport par roulage ou cabotage, promettaient la fortune à ceux qui les faisaient venir. << Il y a ici du grain qui se perdra ou qui se boira en mauvaise eau-de-vie, plus qu'il n'en faudrait pour nourrir trois ans le royaume de France. >> Mais, pour produire, stocker et faire valoir tout cela, il faut, encore et toujours << de l'instruction >>.
Voilà pourquoi on paie cher le généreux Dupont, : dix mille franc par an, avec promesse d'un capital de cent mille francs, dix ans plus tard, à la majorité du petit prince Czartoryski.
Il est parti le 18 juillet 1774...
... par Caude Manceron ...