Législatives, arrangements et calculs politiques plutôt que calculs économiques...?

par Vincent Lefèvre  -  16 Novembre 2011, 20:24  -  #Mieux me connaître !

 16/11/2011 à 10:20

Gros clash de Delanoë-Hidalgo contre Aubry sur la candidature Duflot à Paris

Une violente confrontation a opposé mardi soir au PS le maire de Paris Bertrand Delanoë, appuyé par sa première adjointe Anne Hidalgo, à la première secrétaire Martine Aubry, sur la candidature de Cécile Duflot dans la capitale aux législatives, selon plusieurs participants.

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Photographe : Jean-Francois Monier :: La Première secrétaire du Parti socialiste Martine Aubry (D) et la secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts Cécile Duflot posent le 23 mars 2011 au Mans  
photo : Jean-Francois Monier, AFP

"Ca a été très chaud", a affirmé un des participants, "c'était de la folie", a confié un autre, décrivant comment le ton était monté très haut lorsque le Bureau national du PS a décidé d'attribuer aux écologistes la 6e circonscription de Paris. La secrétaire nationale d'EELV a confirmé dans une interview au Parisien de mercredi sa candidature en 2012 dans cette circonscription, actuellement détenue par la socialiste Danièle Hoffman-Rispal.

Furieux de ce "parachutage", M. Delanoë est sorti de la salle de réunion laissant exploser sa colère dans la cour du PS : "Ils me prennent vraiment pour un con, ils se foutent de ma gueule", a lancé le maire de la capitale, selon un témoin.

Anne Hidalgo et Martine Aubry se sont quant à elles accusé mutuellement de mentir sur les circonstances de l'attribution aux écologistes de la 6e circonscription parisienne.

Le face à face entre les deux femmes, pourtant très proches - Anne Hidalgo était porte-parole de Martine Aubry pendant la campagne des primaires PS - a été extrêmement tendu, a-t-on rapporté.

En sortant du BN, M. Delanoë, très remonté, a averti devant micros et caméras: "Ca a été voté, mais ma liberté reste entière. Mes principes démocratiques de transparence, de respect des électeurs, d'une certaine manière de faire de la politique, ça, ça n'est jamais négociable avec personne", a-t-il dit, s'affirmant déterminé "à lutter contre les parachutages et les espèces de tripatouillages".

Le maire de Lyon Gérard Collomb a lui aussi affirmé à l'issue du BN qu'il n'acceptait pas l'accord: "Il est clair que sur Lyon, cet accord ne me va pas. Ca serait renier ce que j'ai fait pour implanter le PS sur Lyon" et "la politique que je mène dans cette ville (...). Donc je ne serai pas de cela", a-t-il prévenu.

M. Collomb et Mme Hidalgo ont voté contre l'accord, qui a toutefois été adopté à une large majorité, par 33 voix contre cinq (Bertrand Delanoë siégeant au BN, mais n'y votant pas).

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