Du PK 195, je soutiens cette action.
Plus d'un millier de personnes et 200 tracteurs ont commencé à manifester samedi 24 mars en début d'après-midi à Nantes contre le projet de nouvel aéroport de Notre-Dame-des-Landes, sous haute surveillance policière compte tenu des craintes de débordements.
Dès la mi-journée, plus de 200 tracteurs selon les organisateurs, 180 selon la préfecture, accompagnés de vélos, de piétons et d'animaux dont des vaches, ont bruyamment convergé en cortèges sur la ville en empruntant trois grands axes deux venant du nord et un du sud. Des pancartes "Non à l'aéroport" jaunes et rouges étaient fixées sur les carrosserie.
Les trois cortèges se sont retrouvés devant la préfecture de Nantes d'où la manifestation a commencé dans une ambiance festive, sur fond de percussions et de klaxons, avec plus d'un millier de manifestants. Pour parer à tout débordement, la préfecture a mobilisé plus d'un millier d'hommes ainsi qu'un hélicoptère de surveillance et des canons à eau.
Après avoir défilé, les manifestants entendent installer "un coin de bocage", avec terre, arbres et animaux, au milieu du cours des cinquante otages, l'une des principales artères nantaises. La manifestation est appelée par les principales associations d'opposants à l'aéroport, ainsi que des syndicats et des groupes politiques comme Europe Ecologie-Les Verts (EELV), les Alternatifs, la Confédération Paysanne, Attac ou le Parti de Gauche. Les opposants comptaient aussi rallier à leur mouvement les opposants européens aux "grands projets inutiles".
L'aéroport contesté, qui doit remplacer l'actuel aéroport de Nantes Atlantique, doit être construit d'ici à 2017 par le groupe Vinci à Notre-Dame-des-Landes, à 30 km au nord de Nantes.