Artisan en Histoire, une orientation philosophique et un travail nécessaire aujourd'hui...!

par Vincent Lefèvre  -  22 Novembre 2011, 06:51  -  #Artisan en histoire...

Au pk 195, l'artisan en histoire au travail, comme avant, en juillet 2012 !

 


Un premier livre présenté au public le 26 mai dernier ! son titre : le Nantes à Brest 2ème section, son histoire dans l'Histoire ! 

 

UN LIVRE ET SON SOMMAIRE


 


Histoire générale et sens des faits dans l'antiquité chrétienne

Benoît Lacroix 

Parmi les quelques tentatives d’histoire universelle qui nous restent de l'antiquité païenne (1), celle de Polybe définit bien l'attitude d'un historien en quête d'explications générales.

Admirateur d’Hérodote et de Thucydide, Polybe estime que « l'étude des faits historiques isolés ne sert pas à grand chose si l'on veut avoir de l'ensemble une connaissance complète et solide... (2). De quelle utilité peuvent être pour le lecteur des récits de guerre, de batailles, de villes prises d'assaut, de populations réduites en esclavage, s’il n'apprend en même temps les causes qui, en chaque circonstance, ont déterminé le succès de l’un, la défaite de l’autre?

Le dénouement d'une action n'éveille chez lui qu'un intérêt de curiosité : ce qui est réellement utile à qui veut s'instruire, c'est d'étudier les conceptions qui ont présidé à ces entreprises; mais c'est surtout la manière dont chaque affaire a été conduite, dont l'exposé peut servir de leçon à quiconque y apporte toute son attention (3) ». Enfin, « raconter simplement ce qui est arrivé c'est intéressant mais cela ne sert à rien (4) ».

Ce qu’il faut, au contraire : « rechercher et montrer le sens des faits, leurs causes, leurs rapports, leurs intentions ultimes : les observer tous avec soin, les rapprocher les uns des autres, établir des liens entre eux, noter leurs rapports et leurs différences... (5) ». Ainsi seulement, « l'exposé des causes... permet à l’histoire de porter tous ses fruits...

 C'est le seul moyen de trouver dans l’histoire du profit et de l'agrément (6) ». L'autre conclusion qui s'impose :

 « Aussi doit-on attacher moins d'importance quand on lit ou que l'on écrit l'histoire, au récit des faits qu’à ce qui s'est passé auparavant, en même temps et après; car si l'on supprime la recherche des causes, des moyens, des intentions et des conséquences, heureuses ou malheureuses, de chaque événement, l’histoire n'est plus qu’un jeu d'esprit;

elle ne sert plus à l’instruction du lecteur ;

elle distrait pour le moment mais on n'en tire absolument aucun profit pour l'avenir (7) ».




15 août 2012 aussi

 

un sujet traité aussi, naturellemnt à saint-gérand...

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