Deux bateaux électriques pour voguer sur le canal... que sont-ils devenus ?

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Deux bateaux électriques pour voguer sur le canal

A peine livré, le bateau était pris en main par la « capitaine » de l'office de tourisme, Gwénola De Araujo.

Deux petits bateaux flambants neuf ont fait leur apparition aux côtés de la péniche de l'office de tourisme, hier. Électriques, ils ont été conçus par une jeune entreprise de Lorient et devraient faire fureur cet été.

Que ce soit à pied, à vélo, en péniche, il y a bien des façons de profiter du canal. Hier, ce sont deux bateaux électriques qui sont venus grossir la flotte des transports mis à disposition par l'office de tourisme pour voguer sur le canal de Nantes à Brest.

Désormais, même ceux qui n'y connaissent goutte à la batellerie pourront se vanter d'être de véritables marins d'eau douce. Et ce, parce que ces deux petits « Costo », qui peuvent accueillir jusqu'à dix personnes et qui se conduisent sans permis, sont « très faciles à manoeuvrer », comme l'explique Gwénola De Araujo, directrice de l'office de tourisme de Pontivy communauté. « L'objectif, c'est qu'ils puissent s'utiliser très simplement, grâce à la technologie relativement simple qui est employée », souligne le directeur général d'E3H, Erwan Taulois.

« Faire du tourisme autrement »

Conçus pour l'encadrement d'activités nautiques, et notamment pour les scolaires, ils ont aussi été pensés afin de limiter au maximum les émissions de CO2. Par ailleurs, ces bateaux sont plutôt faciles d'accès, ce qui permet aux personnes à mobilité réduite, « et même aux poussettes », d'embarquer.

Hier, Gwénola De Araujo était accompagnée de Marie-Annick Barbeau, qui travaille également à l'office, afin de réceptionner les bateaux, directement livrés de Lorient, où ils ont été construits par E3H, une entreprise spécialisée dans la construction de bateaux électriques.

Ils se félicitaient d'ailleurs « d'avoir pu travailler avec une entreprise locale, parce qu'il n'y a pas beaucoup de constructeurs en Bretagne. Par ailleurs, c'est une jeune entreprise et notre projet aussi est récent, ce qui était d'autant plus agréable pour travailler ».

Le directeur général d'E3H est venu directement leur expliquer le fonctionnement des bateaux, qu'ils ont immédiatement essayé. Il faut dire que dans moins d'une semaine, elles devront, à leur tour, expliquer comment naviguer sur ces bateaux aux curieux qui tenteront l'aventure.

« Ce que je voulais surtout, insiste la directrice de l'office, c'est quelque chose qui soit accessible à tous, parce que naviguer coûte plutôt cher d'habitude. » Accessible, certes, mais vu le succès attendu, il est tout de même fortement recommandé de réserver dès maintenant.

Arthur THOUVENIN. Ouest-France