Chantal Jouanno sur France Info à 8h15' ce jeudi 31 octobre...
Chantal Jouanno ne va "pas pleurer sur les grands clubs de foot"
La sénatrice UDI de Paris était l'invitée de France Info ce jeudi matin. Chantal Jouanno est notamment revenue sur les menaces de grève de la part des clubs français de football opposés à la taxe à 75 % sur les très hauts revenus. Elle affirme ne pas "pleurer sur leur sort" car elle estime que les clubs sont coupables de payer "trop cher" leurs joueurs.
Chantal Jouanno : " Je ne vais pas pleurer sur les grands clubs de foot " © FranceInfo
"Je ne pleure pas sur leur sort, même si je trouve que cette taxe est fondamentalement populiste". Chantal Jouanno résume ainsi sa philosophie sur la grève qu'envisagent les clubs professionnels de football français, pour protester contre la taxe à 75 % sur les très hauts revenus. Les représentants des clubs sont attendus ce jeudi à l'Elysée. Pour la sénatrice UDI de Paris, ancienne ministre des Sports, les clubs n'ont pas à se plaindre puisque le problème fondamental vient de leur masse salariale ; "ils paient trop cher leurs joueurs", estime-t-elle.
Pour Chantal Jouanno, "la solution d'avenir est dans la construction des nouveaux stades de l'Euro (2016)". Mais aussi, dans un sourire, "qu'on sache les sanctionner (les joueurs) comme il le faut..."
Favorable à l'écotaxe
A propos de l'abandon de l'écotaxe par le gouvernement, Chantal Jouanno se montre ferme : "Il faut la maintenir, bien sûr". L'ancienne secrétaire d'Etat à l'Ecologie regrette que "quand il y a une crise, la première sacrifiée est l'écologie". Il faut dire que l'écotaxe avait été votée sur proposition du gouvernement de François Fillon, auquelle elle appartenait.
Cette position est rare au sein de son propre camp, l'UDI ? "Je me rends compte que je suis en désaccord avec beaucoup de personnes" répond-elle. "Il faut savoir ce que l'on veut" conclut-elle.
Révoltée par le "manifeste des 343 salauds"
Enfin, interrogée par Jean Leymarie sur le "manifeste des 343 salauds", publié dans le magazine Causeur, l'oeuvre de signataires qui proclament "Touche pas à ma pute", Chantal Jouanno ne transige pas. "C'est pas très drôle la prostitution" expose-t-elle. "Les personnes qui ont signé ce manifeste sont complice des réseaux de traite qu'ils financent", lance Chantal Jouanno.
En conclusion, elle l'affirme, elle signera la proposition de loi socialiste qui vise à étendre la lutte contre la prostitution, débattue fin novembre au Parlement.